Je remercie les différents orateurs pour leurs louanges et les administrateurs de la commission pour leur aide précieuse.
Oui, Martine Lignières-Cassou, la biodiversité est un atout pour accompagner notre vie sur Terre et il faut faire passer ce message. Ce devrait être le « b.a.-ba » de tout projet éducatif et l'éducation nationale ne saurait s'en désintéresser. Au reste, des progrès existent, même s'il faut « mettre le turbo » dans ce domaine.
Même s'il faut encore pousser la recherche, la connaissance de la biodiversité avance, via les différents inventaires – locaux, urbains, ruraux, … – et Serge Grouard a raison de dire que des mesures simples et de bon sens peuvent jouer un rôle essentiel.
Quant aux espèces nuisibles pourchassées, laissons-les vivre car le coût de leur éradication est à mettre en rapport avec le bénéfice que retireraient les agriculteurs de leur maintien. Une même recherche d'équilibre doit inspirer la préservation de certaines espèces : d'accord pour les hérons et les cormorans – si chers à Jean-Paul Chanteguet –, mais pas au prix de la disparition des batraciens ! Il est urgent de limiter leur prolifération.
Je souscris à l'idée de décerner un label aux collectivités les plus impliquées dans la protection de la biodiversité. À quand des villes arborant fièrement un logo à imaginer figurant sur un panonceau en entrée d'agglomération – même s'il ne faut pas surcharger nos entrées de ville, déjà enlaidies par des panneaux publicitaires ainsi que par une signalisation anarchique ?
Enfin, n'oublions pas les naturalistes bénévoles car leur rôle est essentiel !
Mes chers collègues, comme vous, j'attends avec impatience les conclusions du rapport Sainteny et je remercie Jean-Pierre Giran pour ses propos sur le haut conseil de la nature. Quant au délégué interministériel à la biodiversité, je ne l'imagine pas autrement que directement rattaché au Premier ministre. Toute autre forme d'organisation traduirait un manque de volonté politique.