Le rapport de la mission d'information insiste justement sur la nécessité d'une transversalité des politiques. La suggestion de se doter d'un délégué interministériel apparaît à cet égard comme prometteuse, car elle devrait permettre que les préoccupations de biodiversité irriguent l'ensemble de nos politiques, notamment la politique urbaine. Il faudrait insister, lorsqu'on traite de la biodiversité, non seulement sur ses contraintes, mais aussi sur les atouts qu'elle présente, afin de constituer un effet d'entraînement. De la même façon, l'action des acteurs locaux mériterait d'être mieux reconnue, et une politique de labels en matière de biodiversité devrait être ainsi développée.