Ma question s'adresse à Xavier Bertrand, ministre du travail, de l'emploi et de la santé.
C'est avec beaucoup d'étonnement que nous avons pris connaissance des propositions du parti socialiste pour 2012. Ce projet est un texte sans relief, qui reprend toutes les vieilles recettes de la gauche : toujours plus de carcans, toujours plus d'assistanat, toujours plus de déficits, avec à la clé plus d'impôts, comme l'a franchement annoncé le président de la commission des finances.
Pour lutter contre le chômage, le parti socialiste nous ressort ainsi la martingale des emplois jeunes, rebaptisés « emplois d'avenir ». (« Très bonne mesure ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Annoncé à grands renforts de communiqués, ce retour en arrière est non seulement un aveu d'impuissance, ce serait un bien mauvais service à rendre à la jeunesse
Chacun le comprend, proposer des emplois non qualifiants n'offre aucune perspective d'avenir. Il faut au contraire miser sur la formation professionnelle, comme nous le faisons (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) par le biais de l'apprentissage, seul capable d'offrir à chaque jeune un métier. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)
Cette annonce d'un projet de 300 000 emplois jeunes est d'ailleurs révélatrice. Cette politique, qui a alourdi les dépenses de l'État lorsque Martine Aubry était ministre de Lionel Jospin, a été un véritable échec, envoyant des milliers de jeunes dans des voies sans avenir, faute de formation.
Quatorze ans plus tard, le parti socialiste revient avec les mêmes propositions qui ont fait la preuve de leur inefficacité. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.)
Monsieur le ministre (Vives protestations),…