La position constante de l'ASN a toujours été la suivante : personne ne peut garantir qu'il n'y aura jamais en France un accident nucléaire. Je dis ce que je dis, et je répète une position constante de l'ASN française. Tant que les autorités japonaises sont capables de faire ce qu'elles font pour garder la maîtrise des installations, elles ont à le faire. Perdre la maîtrise des installations supposerait qu'il n'y a plus rien à faire, si ce n'est se borner à constater la catastrophe. Elles font des choses pour conserver la maîtrise de leurs installations dans des conditions extrêmement difficiles.
Les trois incidents de niveau 2 survenus en France sont importants, mais nous ne sommes pas au même niveau.