Vous avez trouvé un nouvel argument, monsieur Tiberi, c'est le bon choix. Il n'y a pas à discuter, circulez, il n'y a rien à voir, c'est le bon choix. C'est étonnant parce que c'est celui d'un seul pays sur douze. Il faudra que vous nous expliquiez ce que vous avez dit à nos homologues polonais par exemple. Selon vous, il n'y a que les huit États n'ayant qu'une seule circonscription qui peuvent se référer aux dernières élections, mais trois autres États le font tout de même alors qu'ils ont plusieurs circonscriptions. C'est d'ailleurs votre majorité qui a voté la loi divisant la France en plusieurs circonscriptions, alors que précédemment il n'y avait qu'une. Vous devez donc trouver d'autres arguments parce que nous répondre que c'est le bon choix, ce n'est pas un argument politique, c'est de la tautologie.
Quant à vous, monsieur le ministre, c'est le pompon. Vous répondez juste que vous êtes défavorable à l'amendement. Il n'y a plus d'explication, plus d'argumentation. À chaque fois, on recule d'un cran. D'abord, c'est bien. Ensuite, c'est vrai, ce n'est pas la meilleure des solutions. Enfin, il n'y a plus d'argument.