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Intervention de François Baroin

Réunion du 5 avril 2011 à 15h00
Questions au gouvernement — Maîtrise du déficit

François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'état, porte-parole du Gouvernement :

Vous avez raison, madame la députée, de mettre en lumière les résultats plus qu'encourageants (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) qui montrent la trajectoire suivie par le Gouvernement en matière de réduction des déficits. Je comprends, mesdames, messieurs de l'opposition, que cette question ne vous intéresse pas, vous ne l'avez jamais traitée : toujours plus de dépenses, toujours plus d'augmentations des impôts, et de lointains souvenirs d'une maîtrise des finances publiques. Or nous y sommes parvenus en un exercice budgétaire. J'espère malgré tout emporter la conviction de quelques-uns d'entre vous.

En dépit de la difficulté de la gestion de la crise budgétaire corrélative à la crise financière, le déficit prévu était passé de 8,5 % à 7,7 % du PIB. C'est considérable et c'est un effort jamais réalisé jusqu'à présent dans l'histoire budgétaire de notre pays. L'INSEE, en toute indépendance, a annoncé un taux de 7 %. Nous le devons à une meilleure maîtrise de toutes les sources de dépenses, celles de l'État, celles des collectivités territoriales, celles aussi de la sécurité sociale puisque, pour la première fois depuis sa création en 1997, l'objectif national des dépenses d'assurance maladie aura été respecté.

Cela ne donne pas de marges de manoeuvre supplémentaires, cela nous permet juste d'annoncer dès à présent que, pour l'année 2011, l'objectif de réduction des déficits à hauteur de 6 % du produit intérieur brut sera atteint, et nous serons probablement en dessous.

Vous avez raison de rappeler que la politique suivie par le Gouvernement va dans la bonne direction, que les efforts donnent des résultats, que cela nous permet de conforter notre projet. Nous avons en effet l'impression, en examinant l'idée qu'ils se font du monde réel, que les socialistes ont ouvert le placard et regardé ce qui tombait à leurs pieds, dont ils ont conservé une certaine nostalgie. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC. – Protestations sur les bancs du groupe SRC.)

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