Le taux moyen de reclassement obtenu par le biais de ces deux dispositifs est faible. Cela s'explique par la crise, certes, mais aussi par le niveau d'indemnisation : quiconque perçoit une indemnisation égale à 93 % du salaire net antérieur au licenciement économique tout en bénéficiant d'une couverture sociale complète doit être très vertueux pour retravailler.
A-t-on une idée de l'âge des bénéficiaires de ces dispositifs ? Dans un autre domaine, la Cour estime que la fusion du CPT et de la CRP peut entraîner des économies de gestion ; mais entraînera-t-elle aussi une plus grande efficacité ? Pôle emploi sera-t-il toujours le pilote de l'aide au reclassement, sachant que la territorialisation de l'action s'impose ? Enfin, comment expliquer la gestion onéreuse des CTP ?