Deuxième exemple : pour mettre un terme aux dérives financières de la vie politique, le financement des partis a été organisé. Désormais, une personne physique, et non plus les personnes morales, peut faire un don de 7 500 euros maximum à un parti politique, ce qui donne droit, au passage, à une déduction fiscale de 4 950 euros.
En 1990, on recensait 29 partis politiques ; en 1995 : 112 ; aujourd'hui : 233. Pourquoi cette inflation ? Tout simplement parce qu'à côté des véritables partis politiques que l'on connaît, se sont créés des micropartis, qui, sans percevoir l'aide publique, sont habilités à recevoir des dons défiscalisés.