Je parle bien de la protection de la base.
La généralisation des paiements électroniques, les statistiques sur les affaires de corruption ayant entraîné une condamnation, la promotion de l'agence nationale de l'intégrité roumaine sont d'autres thèmes de travail.
Nous devons identifier les critères que nous jugeons essentiels pour confier notre frontière en toute sécurité et assurer nos compatriotes qu'aucune décision n'a été prise à la légère.
Cette logique peut permettre à la Roumanie et à la Bulgarie, j'en suis convaincu, de sortir du problème par le haut. Nous disposerions ainsi d'une feuille de route des efforts qu'ils auront consentis jusqu'au bout, et nous aurions la certitude que l'entrée de ces deux pays dans l'espace Schengen s'effectuera au moment où toutes les garanties seront effectivement apportées.
J'en viens au système central Schengen de deuxième génération, le SIS 2.
Nous sommes préoccupés par le retard accumulé, par la dérive des budgets. Avec nos amis allemands et autrichiens, nous avons explicitement demandé que, à la suite du premier test réalisé l'année dernière, soit constitué un nouvel échéancier censé nous permettre d'obtenir un outil opérationnel pour 2013. Il faut donner au SIS 2 une dernière chance. C'est le sens des conclusions d'octobre. S'il ne se révèle pas satisfaisant, la France travaille déjà sur un projet alternatif à partir du système d'information Schengen première génération. Je ne veux pas que nous nous retrouvions pieds et poings liés.
Pour ce qui est de nos frontières, certains aspects du discours de Nicolas Dupont-Aignan m'ont choqué, même s'il sait l'estime que je lui porte.
Vous nous reprochez, monsieur le député, de nourrir la peur de l'autre ; mais qui a nourri la peur de l'autre ? Vous nous reprochez de faire l'amalgame entre l'emploi, l'immigration, le logement, entre les Roms et les flux migratoires ?