Je vous rappelle que j'avais été l'un des seuls à voter contre l'adhésion de ces deux pays. C'est pourtant l'évidence. Malheureusement, je crains que cette prudence ne soit que provisoire et tactique. Cette fausse fermeté ne trompera personne car, dans le même temps, vous confirmez tous, sur les bancs de cette assemblée, votre attachement, votre soutien à un système délétère qui ne marche pas.
La suppression des frontières, au nom de faux bons sentiments, se retourne contre les peuples d'Europe qui n'en peuvent plus des trafics, des corruptions, de la loi de la jungle économique et sociale dont vous êtes, tous ici, responsables.