Nous devons donc examiner une sorte de loi d'urgence, une loi de circonstance qui, pour parvenir à trouver les financements, pour inciter fortement les collectivités territoriales à investir dans ces grands stades dont la rentabilité profitera au privé, instaure toute une série de dérogations créant des jurisprudences extrêmement dangereuses pour l'avenir du sport et pour la gestion des collectivités territoriales.
Nous ne nous éloignons donc en rien du débat. Si, j'y insiste, nous sommes heureux d'accueillir de grands événements sportifs, encore faut-il que l'État et les collectivités s'en donnent les moyens et que l'on n'en profite pas pour voter des lois dérogatoires qui livrent le sport à la marchandisation.