Les investissements privés servent à débloquer des sommes importantes à court terme, mais ils sont plus que remboursés sur le long terme ! C'est là que la note d'impact manque cruellement.
Quant aux financements de l'État, ils ne sont pas à la hauteur des enjeux : ils couvrent à peine 8 % du coût total contre 30 % en 1998, et ce ne sont pas 150 millions, mais 120 millions qui pourront être dégagés par la taxation supplémentaire sur les mises de la Française des jeux. Prélever 30 millions d'euros sur le fonds de roulement du CNDS, dont le budget pour les équipements non exceptionnels est déjà sous-doté, ce n'est pas raisonnable. Il s'agit donc d'un investissement trop faible de l'État et d'un transfert du financement au CNDS qui aurait aimé pouvoir disposer librement de ces 30 millions pour financer des sports moins médiatiques.