Si je ne l'ai pas cité, c'est parce que je n'ai pas entendu la même chose de sa part.
Derrière l'image de combattants, de pilotes engagés sur le front, prenant des risques personnels considérables – hélas il n'y a pas d'opération de guerre qui n'ait son lot de victimes –, il y a une armée de l'air mobilisée, qui est profondément implantée dans nos départements. C'est vrai pour le transport sans lequel l'opération logistique n'aurait pas été possible, je pense à Évreux et Orléans, c'est-à-dire à l'Eure et au Loiret. Pensez au travail remarquable des AWACS, c'est-à-dire à la ville d'Avord dans le département du Cher. Je n'oublie pas le département des Bouches du Rhône avec Istres qui envoie les C135. Les avions de reconnaissance et de combat sont au contact du terrain, je pense aux unités de reconnaissance de Reims dont la base sera transférée à Mont-de-Marsan. Mais il y a aussi Saint-Dizier, avec les Rafale, Nancy avec les Mirage 2000-D…