C'est vrai, madame la députée, mais laissez-moi vous dire qu'il y a des moments, dans la vie des peuples, où il faut savoir prendre le risque d'utiliser la force pour faire céder la violence aveugle d'un dictateur. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Je vous pose simplement la question : quels seraient aujourd'hui nos sentiments si nous n'avions pas fait ce que nous avons fait et si nous avions vu sur les écrans de télévision les images de la population de Benghazi décimée par les troupes de Kadhafi ? (Mêmes mouvements.)