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Intervention de François Fillon

Réunion du 22 mars 2011 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur l'intervention des forces armées en libye et débat sur cette déclaration — Application de l'article 35 alinéa 2 de la constitution

François Fillon, Premier ministre :

…et avec lequel nous sommes en relation constante ; c'est dans ce contexte que les forces militaires françaises sont engagées.

Dès le 4 mars, l'armée de l'air française avait débuté des missions de reconnaissance pour évaluer les capacités de défense aérienne libyennes et surveiller la progression des forces de Kadhafi. Parallèlement, depuis cette date, nos armées se sont préparées à intervenir.

Samedi 19 mars, à l'issue du sommet de Paris, le Président de la République a décidé de lancer les premières missions. Une vingtaine d'avions de combat de l'armée de l'air, des avions ravitailleurs, des avions de surveillance radar et de guerre électronique ont alors mené une opération au-dessus de la région de Benghazi, à la fois pour stopper l'avance des forces du colonel Kadhafi et pour commencer à mettre en place la zone d'exclusion aérienne.

À 17 h 45, nos avions détruisaient plusieurs véhicules blindés et brisaient net la progression d'une colonne vers Benghazi. Quelques heures plus tard, dans la nuit du 19 au 20 mars, les forces américaines et britanniques sont entrées en action avec des missiles de croisière et des bombardiers. Ils ont visé des moyens de défense aérienne, des radars, des missiles antiaériens et des avions dont la destruction est nécessaire à la mise en place de la zone d'exclusion aérienne.

Les opérations aériennes françaises se sont ensuite poursuivies en coordination avec celles menées par les autres pays de la coalition. Américains, Belges, Britanniques, Canadiens, Danois et Italiens se sont déjà engagés.

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