Il s'agit de protéger la population libyenne tout en excluant explicitement l'envoi d'une force d'occupation au sol. Il s'agit de mettre en place une zone d'interdiction aérienne. Il s'agit de mettre en oeuvre l'embargo sur les armes. Il s'agit enfin de compléter le régime de sanctions déjà prévu par la résolution 1970.
Le message de la communauté internationale est sans ambiguïté : c'est l'arrêt immédiat des violences ; c'est le retrait des armées libyennes de toutes les zones où elles sont entrées par la force et leur retour dans leurs casernes ; c'est le plein accès de l'assistance humanitaire.
En privant le régime de Kadhafi de sa supériorité militaire, nous voulons offrir au peuple libyen la possibilité de reprendre courage, de définir une stratégie politique et de décider de son avenir. En effet, mesdames et messieurs les députés, il ne nous appartient pas de nous substituer à lui. Même si nous appelons au départ de Kadhafi, c'est au peuple libyen et à lui seul qu'il revient de décider de son destin et de ses futurs dirigeants. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.)
C'est dans ce contexte que la France tient à rendre hommage à l'action du Conseil national de transition libyen, que nous avons reconnu comme notre interlocuteur politique…