Je respecte tout à fait l'appréciation quelque peu négative que vous portez sur notre action. Une fois encore, nous ne pouvons traiter des faits que nous ignorons, et nous en ignorons beaucoup pour les raisons que je vous ai exposées. Mais il peut être prouvé que nous ne sommes pas laxistes vis-à-vis des médecins, y compris de ceux qui effectuent des actes en nombre excessif.
Pour ce qui est de la signature d'une convention entre l'Ordre des pharmaciens et la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés, je ne puis que répéter que nous avons nous aussi tenu plusieurs réunions de travail avec cet organisme. Nous nous sommes mis d'accord sur la rédaction d'une lettre-cadre devant être adressée aux caisses primaires. Nous attendons toujours que la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés l'envoie.
Quant au dossier médical personnel, l'ordre n'y a jamais été opposé. Il a au contraire rendu un avis favorable, sous certaines conditions de confidentialité et de respect du droit des patients, et il s'active pour que ce dispositif prenne enfin forme, sachant que ce dossier est conçu pour améliorer la coordination des soins, et non pour combattre la fraude. Bien entendu, l'examen des données peut amener à formuler des remarques sur certaines redondances dans les prescriptions d'examens techniques, mais l'objectif essentiel n'est pas celui-là.