Je reviens un instant sur la question de M. Vitel sur les anciens combattants. Quand j'évoque dans mon rapport l'intervention des grands témoins, cela renvoie notamment aux anciens combattants. Je pense qu'il faut aujourd'hui remettre en exergue la culture des combattants. Par exemple, les anciens combattants pourraient parrainer certaines des actions que je préconise.
En ce qui concerne la Journée Défense et Citoyenneté, il y a eu un certain laisser-aller. On en a pris conscience et on est en train de la rénover. Je considère, comme je vous l'ai exposé tout à l'heure, qu'il faut la séparer en deux journées : une Journée de la défense et une Journée du civisme.
Pour répondre à votre question, M. Guilloteau, la Journée de la République sera suivie par les élèves chaque année pendant sept ans. De plus, comme auparavant, il y aura une sensibilisation à l'esprit de défense en troisième et en première.
Par ailleurs, il faut renforcer l'impact que peut avoir la Journée de la défense sur les jeunes par le recours aux nouvelles technologies, comme je l'ai souligné.
Enfin, il se peut que certains enseignants soient peu réceptifs à l'esprit de défense mais, en réalité, beaucoup veulent participer à ces actions. S'ils bénéficient d'une formation et que, tous ensemble, nous nous engageons en faveur de cette politique, alors, il y aura une adhésion de leur part.
De nombreuses politiques de sensibilisation à l'esprit de défense existent déjà mais il faut les replacer dans une logique collective : il faut notamment valoriser ce qui se fait dans les écoles et c'est précisément l'ambition de la Journée de la République.