Je suis persuadé qu'il est possible de développer une filière de démantèlement des avions à la fois civils et militaires, comme le prouve l'exemple de Tarbes. Alors que se profile un marché pour 6 000 gros-porteurs dans les prochaines années, le site a récemment reçu un appareil indien pour qu'il soit démantelé. Je crois que le prix de la main-d'oeuvre n'est pas le seul critère en la matière. Le site, qui a répondu à un appel d'offre européen, est un site propre, en mesure de récupérer jusqu'à 90 % des matériaux. S'agissant des avions militaires français, les lenteurs administratives sont incompréhensibles. Plus de deux ans après les démarches entreprises auprès de la ministre de la défense, le dossier relatif à leur traitement par le centre de Tarbes n'est toujours pas bouclé ! On nous dit que les avions désactivés ne relèvent plus de l'armée mais des Domaines. Je ne comprends pas cette inertie !