Il faut que le dossier de ces personnes soit identifié pour que l'on puisse faire en sorte de prendre à leur égard des mesures un peu particulières et, je l'admets, un peu dérogatoires, parce qu'elles ont malheureusement déjà montré qu'elles pouvaient être très dangereuses.
J'ai bien entendu les observations très intéressantes de Mme la secrétaire d'État ; je souhaite cependant maintenir mon amendement, qui pose une véritable question.
Je ne veux pas m'arrêter à une conception, certes très généreuse, mais qui, au regard de la psychocriminologie, ne repose pas sur la réalité. Il n'est simplement pas possible de prétendre qu'après un délai donné, la personne concernée n'est, ipso facto, plus dangereuse.