Vous n'êtes pas en cause, mais je rejoins la remarque de mon collègue Jean-Michel Boucheron : où allons-nous si nos ambassadeurs font leurs valises dès qu'un problème survient dans un pays ? Une telle politique est regrettable et dommageable pour les intérêts de la France. Je souhaite donc qu'elle ne soit pas poursuivie.
Dans le domaine de la coopération franco-libyenne en matière d'industrie, d'énergie nucléaire et d'armement, la libération des infirmières bulgares a constitué un tournant. Nous avons d'ailleurs appris beaucoup de choses dans le cadre de la commission d'enquête sur cette libération. Des promesses ont été faites, des engagements ont été pris, notamment en faveur d'Areva. Avant votre départ, avez-vous réalisé une évaluation de l'état de cette coopération ?