La situation est néanmoins ambiguë.
Par ailleurs, personne, à l'heure actuelle – et en tout cas pas le Gouvernement français –, ne songe à une intervention militaire au sol.
Enfin, il est exact, monsieur Vauzelle, qu'il n'existe pas de ligne de front définie. En quittant Tripoli en direction de la Tunisie, on passe par Zawiyah, tombée aux mains des rebelles, par Sorman, fief d'un des compagnons de Kadhafi et qui est manifestement sécurisée par le pouvoir, puis par Sabratha et Zouwarah, qui étaient contrôlées par la rébellion. De même, à l'est, tant que Syrte reste aux mains du guide – et je pense que des moyens militaires considérables sont concentrés là-bas –, la continuité géographique n'est pas assurée.