Monsieur le président, malgré le talent de M. Cahuzac, je ne peux le laisser dire cela – ou alors, qu'il le prouve !
Vous ne pouvez pas dire, monsieur Cahuzac, que ces prévisions sont insincères : 400 milliards d'euros, ce n'est pas une bagatelle ! Vous affirmez que la masse salariale ne sera pas au niveau de notre prévision. Par définition, on ne peut avoir aucune certitude sur les chiffres avant qu'ils soient établis. Toutefois, j'estime que les prévisions de croissance du Gouvernement sont prudentes, réalistes, et qu'elles n'ont aucune raison d'être mises en cause aujourd'hui.