Vu de la terre, le problème du port de Marseille n'est pas très clair. Un rapport de la Cour des comptes, intitulé Blocage social et déclin, constate notamment que « le GPMM n'a cessé de reculer dans la compétition internationale ». Il évoque une fiabilité compromise par d'incessants conflits sociaux, ainsi que par des réformes inabouties et une mauvaise gestion des ressources humaines. Le rapport recommande d'établir des indicateurs de la fiabilité, de mener à bien les transferts prévus par les réformes portuaires, d'encourager l'effort des opérateurs de terminaux pour conduire l'adaptation de la manutention aux standards internationaux et de mieux gérer les ressources humaines : pourquoi ces mesures, habituelles pour le secteur économique, ne sont-elles pas déjà mises en oeuvre ?