Merci beaucoup pour cette présentation. Un grand nombre de nos collègues souhaitent vous interroger.
Vous avez parfaitement décrit la situation et l'on voit bien qu'Haïti est, depuis fort longtemps, un des pays les plus pauvres du monde. Actuellement, vous apportez une aide humanitaire non seulement aux victimes du tremblement de terre, mais aussi au reste de la population, qui ne se trouve pas dans les camps. Le problème qui se pose est d'abord celui de la reconstruction du pays, dont vous avez expliqué qu'elle est fort lente, notamment parce que les structures de l'État sont pratiquement inexistantes, à tel point qu'on a l'impression que c'est aujourd'hui l'ONU qui pilote le pays et qui coordonne les différentes actions.
Pourriez-vous nous préciser dans quels domaines vous pensez qu'il est possible de reconstruire – si ce n'est de construire – l'économie d'Haïti ? Mettra-t-on par exemple l'accent sur le tourisme, comme en République Dominicaine voisine, dont l'essor est remarquable ? Misera-t-on plutôt sur l'agriculture ?