Ici encore, monsieur le ministre, nous découvrons quelle est votre attitude vis-à-vis des révolutions en cours au Sud de la Méditerranée. Vous reprenez à votre manière la pratique de Ponce Pilate. On applique la convention Schengen et les règles de Dublin, laissant les autres États se débrouiller, et quand les gens viennent chez nous, on les renvoie dans les pays dans lesquels ils sont arrivés en premiers. Ce n'est pas bien. Limiter la mesure dérogatoire à la Grèce n'est qu'une manière de paravent pour dissimuler une politique qui n'est pas une politique d'accueil et de solidarité européenne.