Vous revenez sur cette tradition française qui, sans grever le budget de l'État, permet à des personnes gravement malades de bénéficier d'une carte de séjour temporaire et de soins sans être renvoyées dans leur pays où elles risquent purement et simplement de mourir. Vous savez en effet très bien qu'elles n'auront pas les moyens d'y bénéficier d'un système médical coûteux réservé à une élite.
Vous persistez donc à stigmatiser, à mettre à l'écart en tout cas, à vouloir vous débarrasser de ce que Michel Rocard appelait la « misère du monde ».