À ce point de nos débats, puisque nous parlons d'interdiction de retour et de bannissement hors de la France et de l'Union européenne, qu'il me soit permis d'évoquer l'accord qui était en voie de négociation, avec le plein soutien de la France, entre les autorités européennes et la Libye de M. Khadafi en vue de sous-traiter à cette dernière le recueil des demandes d'asile des migrants transitant par son territoire.
On voit bien le peu de cas que font les autorités européennes de la quête de protection de certaines personnes issues du continent africain, et le cynisme – car il n'y a pas d'autre mot – de ce type d'accord.
(L'amendement n° 267 n'est pas adopté.)