M. Muzeau a critiqué la réorganisation du contentieux de l'éloignement, les interventions respectives du juge administratif et du juge judiciaire. Or la réforme ne vise, en fait, qu'à remettre ce contentieux à l'endroit, comme l'a souligné Stéphane Demilly. D'abord, c'est simple : le juge administratif contrôle la légalité de la mesure d'éloignement ; ensuite, le juge judiciaire contrôle la mesure de privation de liberté, conséquence de cette décision d'éloignement.