Il nous faut défendre le schéma du travail contre un titre de séjour, de la main-d'oeuvre contre des aides financières et des aides sociales. Nous devons être réalistes.
Il n'est déjà pas toujours évident pour une personne à la recherche d'un emploi d'accepter qu'un étranger puisse obtenir le poste à sa place et que les étrangers profitent d'avantages sociaux, d'aides et d'argent sans contrepartie. (Murmures sur les bancs du groupe SRC.)
Cette vision est nationaliste et volontairement provocatrice, mais, en tant que représentant de la nation, il est important de souligner tout cela.
En somme, non seulement l'immigration a d'importantes conséquences économiques et financières, mais il est de notre devoir de protéger les Français, nos citoyens. Je ne plaide absolument pas pour une fermeture de nos frontières, et je ne plaide pas non plus contre les étrangers à proprement parler. J'affirme simplement qu'il est capital que nous retrouvions un équilibre, plus exactement, une plus juste égalité entre les Français nés en France et les Français d'adoption.