C'est la raison pour laquelle ce projet contient des dispositions coercitives et d'éloignement.
Se pose également la question des ressortissants étrangers qui ont enfreint les règles de la République et qui ont été condamnés. C'est cette situation que je voudrais évoquer ici. Nos établissements pénitentiaires comptent 66 900 détenus, pour une capacité de 54 000 places. Le nombre des ressortissants étrangers incarcérés atteint presque 12 000. Ce constat, établi depuis de nombreuses années, fait apparaître une distorsion importante entre le nombre de détenus et la capacité de nos prisons. Cette surpopulation pénale est constante depuis longtemps, malgré les programmes de constructions successifs.