Ce qui fait la nation française, c'est le désir de lui appartenir. Cela passe, à notre sens, par le consentement des personnes qui la composent ou souhaitent en faire partie. Qu'y a-t-il de choquant ? C'est une démarche tellement simple et, en même temps, tellement symbolique que l'on ne peut qu'y être favorable. J'espère que dans votre grande sagesse, monsieur le ministre, vous nous suivrez le moment venu.
Lors de votre déplacement à Nice vous avez, à juste titre, rappelé que « face aux turbulences qui embrasent un certain nombre de pays du sud de la Méditerranée », le gouvernement français avait deux obligations : « accompagner le mouvement de marche vers la démocratie et la liberté » tout en faisant en sorte « que nous ne soyons pas submergés par une vague d'immigration ».