Monsieur le ministre, la politique de l'immigration doit être beaucoup plus complète. Elle doit comporter, c'est vrai, des instruments de prévention et de répression, mais elle doit être aussi une politique de mobilisation de tous les acteurs dans les domaines de l'éducation, de l'économique et du social et elle doit s'accompagner, en direction des pays du Sud, d'une politique volontaire à laquelle l'actualité devrait donner une portée singulière.
C'est cette politique que nous ne trouvons pas dans ce texte, que vous défendez ce soir après M. Besson. C'est ce qui me conduira à la rejeter. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)