Nos collègues sénateurs ont fait montre, me semble-t-il, d'une plus grande sagesse lors de l'examen du texte devant la Haute assemblée. Les propos outranciers et caricaturaux tenus ici n'ont pas été repris au Palais du Luxembourg. Pour la sérénité du débat, les sénateurs ont montré un exemple que nous devrions suivre lors de cette deuxième lecture.
Je n'ai pu, pour ma part, que m'en réjouir puisqu'un certain nombre des amendements que j'ai défendus en première lecture y ont reçu un écho favorable. Ma satisfaction – relative néanmoins, car d'autres dispositions que j'ai combattues ont été, hélas, maintenues – aura été de courte durée, mais je le confesse, mes illusions étaient, somme toute, modestes.
La commission des lois de l'Assemblée nationale s'est ainsi empressée, en deuxième lecture, de rétablir des mesures que j'avais dénoncées, soutenu en cela par d'autres collègues. Dois-je préciser que tous n'étaient pas de l'opposition, loin s'en faut ?