Pour notre part, mes chers collègues, cette disposition ne cadrait pas avec notre projet politique, elle ne cadrait pas avec la vision que nous avons de notre pacte républicain, et c'est pourquoi, avec d'autres, les députés du Nouveau Centre ont proposé la suppression pure et simple de cet article 3 bis.
Pour conclure, je rappellerai que ce dont notre pays a besoin aujourd'hui, ce n'est pas d'un énième débat sur la supposée peur de l'étranger, celle-ci n'a pas sa place dans notre histoire. Ce dont notre pays a besoin, mes chers collègues, c'est d'une politique d'accueil juste mais ferme et cohérente avec celle de nos partenaires européens, qui bénéficie aussi d'une assise juridique plus claire, plus simple et plus prévisible.