Au contraire, nous pensons qu'il faut l'accompagner et l'aider, qu'il faut être au rendez-vous de l'histoire. Rien n'est fait, rien n'est joué, mais notre pays a une responsabilité dans le cours des événements. Il y a une responsabilité européenne, mais aussi une responsabilité française au regard de l'histoire et du rôle stratégique qui sont les nôtres et qui nous lient à ces pays. Non, nous ne vous accompagnerons pas. Vous allez dans le mur. Vous accélérez la dérive du continent européen vers la périphérie de l'histoire. Nous, nous le refusons, et nous refusons que la France se retrouve à la périphérie de cette périphérie. Nous pensons que la France a une voix unique et singulière, à laquelle elle doit être fidèle, et nous le démontrerons dans ces débats ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)