Cette attention des pouvoirs publics a d'ailleurs été clairement exprimée en matière de contraception et d'accès à l'IVG.
Il est vrai qu'il y a trente-cinq ans la loi Veil permettait aux femmes d'interrompre leur grossesse sous certaines conditions mais, en aucun cas, il ne s'agit d'une méthode de contraception. C'est pourquoi il nous faut renforcer l'information, l'éducation à la sexualité. Une campagne radiotélévisée sera diffusée ; elle a été conçue par l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé pour un montant de 4 millions d'euros.
Il faut d'autre part faire prendre conscience à nos concitoyennes du mauvais usage de la contraception.
Xavier Bertrand a évoqué l'égalité d'accès à la contraception, je n'y reviendrai pas.
Dans leur projet régional de santé, les agences régionales de santé doivent prendre en compte – et elles le feront – la prévention des grossesses non-désirées et la prise en charge des IVG – en particulier l'accès anonyme et gratuit pour les mineures.