La France se singularise car, dans la mesure où les femmes travaillent énormément, ont beaucoup d'enfants, s'occupent davantage de la maison, et sont plus nombreuses à travailler à temps partiel, elles sont moins payées, progressent moins vite dans l'entreprise et ont par conséquent de très grandes difficultés à accéder aux postes de direction générale. C'est un véritable cercle vicieux !
En 2007, nous avions calculé qu'en Norvège ou en Suède, le maintien du salaire d'une femme était intéressant pour un ménage, dès le premier centime – et donc quelle que soit la durée du travail de la femme –, alors qu'en France, en moyenne, une femme doit gagner au moins 1,4 fois le SMIC, dans la mesure où, notamment, l'homme gagne généralement davantage d'argent. Sur ce point, le législateur peut agir.