Il est certain qu'une réforme fiscale constituerait un signal négatif auprès de la masse des épargnants, au moins dans un premier temps. Dans le contexte économique actuel, nous n'avons pas la garantie que l'argent reviendrait dans le circuit de financement de l'économie ou de la dette publique, et se détournerait des livrets défiscalisés, qui sont loin d'être saturés, de l'or et, surtout, de l'immobilier. La dépense fiscale correspondant à l'assurance-vie étant faible, les économies potentielles le sont aussi, mais les dégâts économiques peuvent être quant à eux très lourds.