L'imposition de plus-values latentes me semble délicate car qui dit latent dit non réalisé, donc aléatoire et volatil. Le latent, au moins en partie, sera incertain et discrétionnaire. Comment évaluer les variations du non-coté ? On taxerait ainsi une potentialité avec un impôt bien réel. Un tel dispositif entraînerait de la décollecte et accroîtrait sans doute la volatilité. Si l'impôt avait existé ces trois dernières années où la volatilité a été forte, il aurait été totalement procyclique.