La défense des enfants est très spécifique car ils n'ont pas la parole. C'est même ce qui définit l'enfant. Savoir écouter un enfant est donc un exercice très particulier.
Dans le cas des enfants, demander au Défenseur des droits de travailler systématiquement avec son défenseur des enfants adjoint, qu'il a lui-même nommé, me paraît une sécurité. Chaque jour apporte son lot de problèmes d'enfants en détresse, placés, déplacés, en fugue. Ces enfants sont suivis par les services sociaux, mais il est très compliqué de détecter quand ils sont mal traités, mal compris, mal jugés. C'est l'avenir d'une personne qui est en jeu.
Le Défenseur des droits doit automatiquement consulter le défenseur des enfants, lui transmettre le dossier, et ils se mettront d'accord. Je ne vois pas où est le problème. Je voterai pour cet amendement.
(L'amendement n° 103 n'est pas adopté.)
(L'article 20 est adopté.)