Les prêts ont un avantage considérable : un euro d'engagement entraîne cinq euros de financement. Les prêts à intérêt bonifié représentent dans le budget de l'AFD 480 millions seulement de coût pour l'Etat.
Quant à la question de M. Bacquet sur les 0,7 % du PNB comme objectif, je lui répondrai qu'ici, au ministère on considère qu'on est à 0,48 % aujourd'hui alors que vous considérez qu'on est à 0,34 %. Quoiqu'il en soit, on a un objectif, et quand on compare la France avec d'autres contributeurs, on s'aperçoit qu'elle est plutôt en haut de l'échelle.
Sur le multilatéral, c'est vrai qu'on est trop modeste. Une anecdote : je suis allé en Mauritanie visiter un centre de formation financé en partie par la France, et à l'accueil, la banderole – qui sans doute me souhaitait la bienvenue – était en chinois car l'entreprise qui construit le centre avec un financement français est chinoise ! J'ai cherché vainement le panneau de l'AFD.
Vous souhaiteriez que l'AFD garde 100 % de ses dividendes ; franchement ce sera difficile à obtenir, du moins cette année.