Vous êtes le troisième ministre en trois ans à ce poste. Permettez-moi donc de vous souhaiter non seulement la bienvenue, mais aussi de la longévité, car nous avons besoin de visibilité et peut-être aussi de continuité. Vous avez évoqué quatorze pays prioritaires, étant rappelé que ces pays possèdent des éléments de grande vulnérabilité qui ont débouché sur des révolutions. On l'a vu en Tunisie et en Egypte. Quelle diplomatie conduire à l'égard de ces pays qui sont loin d'être administrés par des parangons de vertu et comment les accompagner dans des réformes qui sont nécessaires ? Selon l'AFD il conviendrait d'investir massivement dans les domaines de la formation professionnelle, de l'éducation et de la santé.