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Intervention de Axel Poniatowski

Réunion du 16 février 2011 à 16h15
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président :

Nous avons le plaisir d'auditionner M. Henri de Raincourt, ministre chargé de la coopération. Votre audition devait se dérouler hier après-midi mais vous avez dû modifier cette date au dernier moment et je vous remercie de nous avoir proposé une date aussi proche de celle qui avait été envisagée. Comme vous le savez, l'action de votre ministère est suivie avec une particulière attention par les membres de notre commission. Il y a quelques semaines, la commission a examiné le rapport rédigé par Mme Nicole Ameline au nom de la mission d'information sur l'équilibre entre bilatéralisme et multilatéralisme de l'aide publique au développement, que présidait M. Jean-Paul Bacquet.

Pour cette première audition, je souhaiterais, Monsieur le ministre, que vous nous présentiez tout d'abord les orientations de votre ministère. Les critiques dont notre politique de coopération est l'objet pointent davantage le déséquilibre croissant entre les subventions et les prêts, la dispersion de nos moyens et le manque de cohérence et de pilotage politique que le montant des financements que la France consacre à l'APD. Quelles réponses apportez-vous aux critiques qui lui sont faites ?

La semaine dernière, vous étiez à Nouakchott. Vous avez rappelé au président mauritanien que la France était à la disposition des pays de la région pour les aider dans leur lutte contre AQMI. Cette question est de celles qui nous préoccupent vivement et une mission d'information, composée de MM. François Loncle et Henri Plagnol y travaille en ce moment. Les pays concernés sont parmi les 14 pays prioritaires de notre aide. De quelle manière notre coopération au développement est-elle d'ores et déjà affectée par ces troubles ? Allons-nous pouvoir continuer à apporter une aide sur le terrain aux populations et a-t-on d'ores et déjà évalué les conséquences d'un retrait ou d'une diminution de notre aide au développement, qui est évidemment l'un des objectifs de la stratégie d'AQMI ? Quelle est votre analyse et quelles sont les solutions alternatives que l'on peut envisager ?

Je vous cède la parole, Monsieur le ministre, pour une intervention liminaire, à la suite de quoi, mes collègues et moi-même aurons un certain nombre de questions à vous poser.

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