Nous rendons un avis, généralement favorable, car nous n'avons pas d'a priori sur les interconnexions de fichiers, mais il faut que cela soit cadré juridiquement.
Wikileaks ne nous pose pas de problème particulier et nous reconnaissons par ailleurs l'utilité des réseaux sociaux par exemple dans les événements qui se déroulent en ce moment en Tunisie et en Egypte. Mais il faut réfléchir plus généralement au concept de transparence. Pour nous, une démocratie se caractérise par la transparence des fichiers régaliens, mais par l'opacité de la vie privée des personnes. Le problème de Wikileaks est qu'il n'existe pas de cadrage juridique. Il faut que le législateur réfléchisse à ce concept de tranparence.