Lors de son audition hier, le ministre de la santé nous a dit qu'il fallait à la tête de l'AFSSAPS, une autorité scientifique et morale. Vous possédez, professeur, ces deux qualités, comme vous en avez fait la preuve à l'INCa, et êtes la personne idoine pour occuper ce poste.
Pour détecter les signaux d'alerte faibles, vous paraîtrait-il envisageable de mettre en place à l'AFSSAPS un dispositif analogue à Tracfin dans le domaine financier, cellule chargée de repérer les mouvements suspects ?
Si quelque 70 % des patients se méfieraient des médicaments, ils seraient en revanche 80 % à faire confiance à leur médecin. L'AFSSAPS ciblera-t-elle plutôt dans ses messages la population ou les prescripteurs ?