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Intervention de Jean-Luc Préel

Réunion du 16 février 2011 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

Vous avez, monsieur le professeur, considérablement amélioré le fonctionnement de l'INCa. Dans quel état d'esprit quittez-vous cet établissement ? Pensez-vous avoir achevé votre mission à sa tête ? Ne vous chagrine-t-il pas de l'abandonner, alors qu'il reste tant à faire en matière de lutte contre le cancer, qui a été le combat de toute votre vie professionnelle ? Ne voyez aucune arrière-pensée désagréable dans ces questions.

Comment envisagez-vous les relations entre le Gouvernement et les agences sanitaires, créées après les affaires du sang contaminé et de la vache folle, afin de garantir l'autonomie de l'expertise ? Quelle autonomie pour l'AFSSAPS ?

Seriez-vous favorable à une agence unique du médicament qui aurait la responsabilité de l'ensemble de la chaîne, alors qu'aujourd'hui plusieurs commissions dans plusieurs instances sont amenées à en traiter – commission de la transparence de la Haute autorité de santé, comité économique des produits de santé, AFSSAPS… ?

Pensez-vous que les études post-AMM devraient être obligatoires et même que l'on devrait retirer l'AMM des produits n'ayant pas fait l'objet de telles études ?

Premier directeur général en 1993 de ce qui s'appelait alors l'Agence du médicament, Didier Tabuteau avait formulé d'intéressantes propositions pour éviter les conflits d'intérêts, qui n'ont, hélas, pas été appliquées. Comment faire pour qu'elles le soient ? Par ailleurs, il existe d'autres conflits d'intérêts que financiers. Comment les prévenir eux aussi et éviter par exemple que ne soient préjudiciables les relations passionnelles, d'amour ou de haine, qui existent souvent entre équipes dans le domaine médical ?

Comment renforcer le dispositif de pharmacovigilance et notamment améliorer la transmission des signaux d'alerte faibles ? Comment alléger et simplifier la procédure de déclaration d'incidents afin que les médecins et les pharmaciens soient moins réticents qu'aujourd'hui à remplir le dossier ? Enfin, comment protéger les déclarants ? C'est essentiel quand on sait les problèmes qu'a rencontrés le docteur Irène Frachon.

Enfin, comment envisagez-vous les relations entre l'AFSSAPS et l'Agence européenne du médicament ?

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