Faute d'avoir été suivie, l'initiative solitaire de la France la lie-t-elle fatalement à UNITAID ? N'y a-t-il pas d'autres voies pour gagner en visibilité ? Parallèlement, ne pouvons-nous mener ponctuellement des actions bilatérales, par exemple quand Haïti est frappée par une épidémie de choléra ?
S'agissant des honoraires des lawyers, il ne faudrait pas encourager des relations incestueuses, maintenues dans l'intérêt de chacune des parties, du type de celles que la crise a révélées entre les agences de notation et certaines banques, d'autant que les sommes en cause grèvent la collecte. Enfin, quelle garantie avons-nous que les médicaments ne finissent pas comme les vêtements donnés à des associations caritatives, qui sont en définitive vendus sur les marchés africains ?