En tout état de cause, ces politiques pragmatiques produisent des résultats concrets.
Notre action dans la lutte contre le HIV s'exerce à 80 % par le canal multilatéral et à 20 % donc par le canal bilatéral. C'est, je le répète, le choix de privilégier une approche frontale qui a permis d'atteindre les objectifs du Millénaire en matière de santé. Cela étant, nous avons la volonté d'améliorer notre visibilité en nous appuyant davantage sur nos dix conseillers santé régionaux basés en Afrique et placés comme conseillers auprès de ministres. Nous allons mieux les associer à ce que nous faisons.
Vous avez suggéré que l'AFD renforce notre visibilité en se substituant à l'IFFImGAVI. Force est de constater que la notoriété de ce dispositif est anglo-saxonne et que, pour se faire connaître, il faut en passer – mondialisation oblige – par des avocats très chers, mais qui ont permis à UNITAID d'être noté triple A par les grandes agences de notation. Certes, nous voulons apporter des améliorations au système actuel mais il devrait évoluer en faisant une part plus belle aux financements innovants. Et, sur ce point, nous sommes écoutés.