L'action que nous menons plus globalement en matière de qualité alimentaire, et que nous avons engagée depuis longtemps, fait aujourd'hui de la France un pays précurseur en ce domaine, ainsi qu'en témoigne l'honneur que nous a récemment fait l'UNESCO en inscrivant le repas gastronomique à la française au patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Du reste, la fête de la gastronomie, que j'ai souhaitée, permettra, dès cette année – nous y travaillons avec tous les professionnels –, de valoriser la qualité de nos produits et la diversité de nos recettes, qui sont de nature à améliorer l'alimentation de nos compatriotes, donc la santé publique.
La prévention de l'émergence de maladies chroniques liées à une mauvaise hygiène alimentaire est une des priorités du Gouvernement. Le premier programme national de nutrition santé 2001-2006 a ainsi permis de mener de nombreuses actions destinées à améliorer le comportement alimentaire des Français et à prévenir les troubles nutritionnels. Quant au second plan national 2006-2010, il a permis le développement en qualité de l'offre alimentaire. Le programme national pour l'alimentation, lancé récemment, permettra de renforcer cette action.
Aujourd'hui, des résultats significatifs ont été obtenus. Ainsi, en ce qui concerne l'enfant, la France est l'un des rares pays à avoir inversé la tendance en matière d'obésité et de surpoids. Plus globalement, la consommation alimentaire des Français s'est améliorée : la consommation de fruits progresse chez les adultes et la consommation moyenne de sel diminue.
Il nous faut poursuivre notre effort avec détermination. En tant que secrétaire d'État à la consommation, je veillerai particulièrement à ce que le prochain programme national nutrition santé, qui couvrira la période 2011-2015, renforce notre action au service des plus démunis, tout en promouvant l'activité physique, qui est un autre élément essentiel de cette politique. Le plan de renforcement de la lutte contre l'obésité, annoncé par le Président de la République,…